mercredi 30 mai 2012

Cosmopolis, David Cronenberg

Synopsis : source allociné




 Sortie 25 mai 2012 (1h 48 min)

Dans un New York en ébullition, l'ère du capitalisme touche à sa fin. Eric Packer, golden boy de la haute finance, s’engouffre dans sa limousine blanche. Alors que la visite du président des Etats-Unis paralyse Manhattan, Eric Packer n’a qu’une seule obsession : une coupe de cheveux chez son coiffeur à l’autre bout de la ville. Au fur et à mesure de la journée, le chaos s’installe, et il assiste, impuissant, à l’effondrement de son empire. Il est aussi certain qu’on va l’assassiner. Quand ? Où ? Il s’apprête à vivre les 24 heures les plus importantes de sa vie.

Le film est adapté du roman à succès de Don DeLillo et parait-il extrêmement fidèle au livre quant aux dialogues (je ne l'ai pas lu)

C'est une expérience à tenter...ou pas. Film froid, difficilement abordable
La phrase capitale du film : "la prostate est asymétrique", la symétrie est en effet la clé du film !
1h45 min qui passe lentement, un propos confus mais des dialogues drôles, on se demande souvent ms de quoi on parle, on se demande aussi si Pattinson comprend tout ce qu'il raconte, Juliette Binoche jouant une nympho ça surprend, la scène du toucher rectal qui dure 10 minutes est mortelle (le transfert sur la bouteille d'eau est hilarant). 

Conclusion : une bande annonce très prometteuse mais un film décevant au rythme très lent qui est un huit clos dans la limosine du personnage principal mais qui mérite d'être vu. 
On se rend compte que l'auteur Don DeLillo est un visionnaire (sorti du roman en 2003) : crise économique, du capitalisme, quel est le rôle de ce trader multi-milliardaire ?, rôle dans l'argent dans la vie....

 Après, voir Pattinson jouer autre chose qu'un vampire amoureux transit, ça fait du bien, et ça lui va mieux (cf Remember me), 

et puis Robert en chemise blanche ^^ 






Bande annonce Cosmopolis :




Bande annonce Remember me :





Sur la route, Walter Salles

Synopsis : source Allociné






Au lendemain de la mort de son père, Sal Paradise, apprenti écrivain new-yorkais, rencontre Dean Moriarty, jeune ex-taulard au charme ravageur, marié à la très libre et très séduisante Marylou. Entre Sal et Dean, l’entente est immédiate et fusionnelle. Décidés à ne pas se laisser enfermer dans une vie trop étriquée, les deux amis rompent leurs attaches et prennent la route avec Marylou. Assoiffés de liberté, les trois jeunes gens partent à la rencontre du monde, des autres et d’eux-mêmes.


 Sortie 23 mai 2012 (2h20 min)


Que dire ?
Adapté du roman éponyme de Jack Kerouac, publié en 1957, le film réalisé par Walter Salles (c'est Coppola qui à l'origine possédait les droits d'adaptation), peine à convaincre, à séduire et à entraîner le spectateur dans ce long, très long voyage. 

Roman emblématique de la Beat generation (formée par l'auteur et ses amis), on s'ennuie profondément en regardant cette adaptation qui n'est que prétexte à une débauche d'alcool, de drogue et de sexe, sur fond de vie de bohême et de "carpe diem".

L'idée peut être intéressante mais ne m'a pas séduit tout comme les acteurs, si les héros principaux (Dean joué par Garrett Hedlund convainc, il en est tout différent de Kirsten Stewart, qui a toujours autant d'épaisseur que dans Twilight !) 

Conclusion : passez votre chemin, au risque de vous endormir, car 2h20 dans ce road trip, c'est trop !



Bande annonce Sur la route :




Très belle photo du couple du film : Kirsten Dunst et Garrett Hedlund (lors du photocall, le film était présenté en compétition, au festival de Cannes)




dimanche 20 mai 2012

Cosmopolis, David Cronenberg




Synopsis : source Allociné


Dans un New York en ébullition, l'ère du capitalisme touche à sa fin. Eric Packer, golden boy de la haute finance, s’engouffre dans sa limousine blanche. Alors que la visite du président des Etats-Unis paralyse Manhattan, Eric Packer n’a qu’une seule obsession : une coupe de cheveux chez son coiffeur à l’autre bout de la ville. Au fur et à mesure de la journée, le chaos s’installe, et il assiste, impuissant, à l’effondrement de son empire. Il est aussi certain qu’on va l’assassiner. Quand ? Où ? Il s’apprête à vivre les 24 heures les plus importantes de sa vie.


Le film est présenté en compétition officielle au festival de Cannes

Voici la bande annonce de Cosmopolis, le dernier Cronenberg, avec Robert Pattinson, et adapté du roman éponyme de Don deLillo











J'ai hâte de voir ça !

De rouille et d'Os, Jacques Audiard








Synopsis : source Allociné

Ça commence dans le Nord.
Ali se retrouve avec Sam, 5 ans, sur les bras. C’est son fils, il le connaît à peine. Sans domicile, sans argent et sans amis, Ali trouve refuge chez sa sœur à Antibes. Là-bas, c’est tout de suite mieux, elle les héberge dans le garage de son pavillon, elle s’occupe du petit et il fait beau.
A la suite d’une bagarre dans une boîte de nuit, son destin croise celui de Stéphanie. Il la ramène chez elle et lui laisse son téléphone.
Il est pauvre ; elle est belle et pleine d’assurance. C’est une princesse. Tout les oppose.
Stéphanie est dresseuse d’orques au Marineland. Il faudra que le spectacle tourne au drame pour qu’un coup de téléphone dans la nuit les réunisse à nouveau.
Quand Ali la retrouve, la princesse est tassée dans un fauteuil roulant : elle a perdu ses jambes et pas mal d’illusions.
Il va l’aider simplement, sans compassion, sans pitié. Elle va revivre.


Sortie 17 mai 2012 (1h52 min)

 Ce drame réalisé par Jacques Audiard sur la douleur, le handicap et la misère sociale (caractérisé par le personnage de Ali) est littéralement porté par son duo d'acteurs : Marion Cotillard en dresseuse d'orques paumée et Matthias Schoenaerts en père de famille paumé.

La réalisation est magnifique et nous montre tout le talent de ses acteurs (on comprend que Marion Cotillard n'ait pas pu refuser ce film alors qu'elle était déjà engagée aux USA auprès de Christopher Nolan pour the Dark Knight Rises), le tout réhaussé par une bande son géniale qui correspond parfaitement aux situations décrites.

Seul bémol : un goût d'inachevé lors du dénouement et la volonté d'étoffer le personnage d'Ali qui semble un peu creux mais qui du coup se noie dans des intrigues secondaires trop peu exploitées ou mal exploitées (père de famille paumé, vie professionnelle ratée, mais boxeur clandestin et homme attentionné dans le parcours de guérison de Marion Cotillard)

Cela reste un excellent film, qui en dépit du thème traité ne sombre pas dans le pathos

Bande annonce De rouille et d'os (en compétition officielle au festival de Cannes)












Dark Shadows, Tim Burton

Synopsis : source Allociné





En 1752, Joshua et Naomi Collins quittent Liverpool, en Angleterre, pour prendre la mer avec leur jeune fils Barnabas, et commencer une nouvelle vie en Amérique. Mais même un océan ne parvient pas à les éloigner de la terrible malédiction qui s’est abattue sur leur famille. Vingt années passent et Barnabas a le monde à ses pieds, ou du moins la ville de Collinsport, dans le Maine. Riche et puissant, c’est un séducteur invétéré… jusqu’à ce qu’il commette la grave erreur de briser le cœur d’Angelique Bouchard. C’est une sorcière, dans tous les sens du terme, qui lui jette un sort bien plus maléfique que la mort : celui d’être transformé en vampire et enterré vivant.
Deux siècles plus tard, Barnabas est libéré de sa tombe par inadvertance et débarque en 1972 dans un monde totalement transformé…


Sortie 9 mai 2012
Durée : 1h52 min


Inconditionnelle de Tim Burton (même si je suis restée sceptique par certains de ces films, Big Fish et Mars Attacks entre autres), j'étais impatiente de voir Dark Shadows. 

Le casting est sans surprise, on prend les mêmes et on recommence : Johnny Depp en tête, Helena Bonham Carter mais aussi Michelle Pfeiffer (qui avait disparu de la circulation, inutile de mentionner son rôle dans Happy New Year, comédie chorale sortie en fin d'année, à l'instar de Valentine's Day), Eva Green, ....

Tim Burton s'inspire ici de la série éponyme, Dark Shadows diffusée sur ABC à la fin des années soixante. 
Résultat : on accroche... ou pas

En ce qui me concerne, on retrouve la patte du maître : esthétique gothique, sombre, avec des touches de couleur...
Le couple formé par Johnny Depp et Eva Green est hilarant et Depp en Barnabas Collins désopilant. 

 Barnabas Collins (Johnny Depp) 






On peut ajouter quelques bémols : quelques longueurs et une tendance du réalisateur à avoir voulu surfer sur la mode des vampires, loups garous et autres créatures surnaturelles (saga Twilight, True Blood, Vampire diaries, et j'en passe)
De plus, la "destruction" /disparition du corps d'Eva Green (Angélique Bouchard dans le film) n'est pas sans rappeler fortement le film, La mort vous va si bien avec Bruce Willis, Goldie Hawn, et Meryl Streep de Robert Zemeckis, sorti en 1992.

Pour mémoire :




Conclusion : 
Allez voir Dark Shadow, comédie rafraichissante où l'on ne s'ennuie pas, si cela reste du Burton, on est quand même loin de Sweeney Todd, Edward aux mains d'argent ou encore Sleepy Hollow...mais c'est un bon divertissement !


Bande annonce Dark Shadows :






Prochain Burton, sortie le 31 octobre 2012, Frankenweenie :

Il s'agit de l'adaptation pour le cinéma du court métrage éponyme réalisé en 1984 par Burton pour Disney

Après la mort soudaine de Sparky, son chien qu’il adorait, le jeune Victor se tourne vers le pouvoir de la science pour ramener à la vie celui qui était aussi son meilleur ami. Il lui apporte au passage quelques modifications de son cru… Victor va tenter de cacher sa création « faite main », mais quand Sparky s’échappe, les camarades de Victor, ses professeurs et la ville tout entière vont apprendre que vouloir mettre la vie en laisse peut avoir quelques monstrueuses conséquences… 







mercredi 16 mai 2012

Halo, Beyoncé

Coup de coeur musical du soir, qu'une amie m'a fait redécouvrir aujourd'hui :-)



lundi 14 mai 2012

Une vie meilleure, Cedric Kahn


 Une vie meilleure, Cedric Kahn, avec Guillaume Canet et Leila Bekthi

Synopsis : source Allociné





Yann et Nadia, amoureux, se lancent dans un projet de restaurant au bord d'un lac. Leur rêve d'entrepreneur se brise rapidement. Nadia, contrainte d'accepter un travail à l'étranger, confie provisoirement son fils à Yann. Elle disparaît...


Sortie 4 janvier 2012 (1h50 min)

NULLISSIME pourtant l'idée du surendettement est bonne sur fond d’histoire d'amour or celle ci est inexistante, le problème du surendettement est traité de manière superficielle, la fin est abracadabrantesque.

Guillaume Canet porte le film sur ses épaules sans toutefois pouvoir le sauver d'une réalisation et d'un scénario médiocre. Que dire de Leila Bekhti ? Elle ne sert à rien

Film long et ennuyeux dont le titre est complètement sans rapport avec le sujet traité !
Je vous le déconseille

 Bande annonce Une vie meilleure :




Parlez moi de vous de Pierre Pinaud

 Parlez moi de vous de Pierre Pinaud, avec Karin Viard et Nicolas Duvauchelle


Sortie 11 janvier 2012 (1h29)







Synopsis : source Allociné

A 40 ans, Mélina est la voix la plus célèbre de France. Animatrice à la radio, la nuit à l’antenne elle résout les problèmes affectifs et sexuels des auditeurs avec impertinence, humour et sans tabou. Tout le monde connaît sa voix, mais personne ne connaît son visage.

Dans la vie, elle évite tout contact et vit comme une vieille fille dans les beaux quartiers. Partie à la recherche d’une mère qu’elle n’a jamais connue, elle découvre que celle-ci vit au sein d’une famille nombreuse, en banlieue. Elle décide de s'approcher d'elle, incognito....

Soyons honnêtes  d'une manière générale, les films français ne m'emballent pas, pourquoi être allé voir celui ci ? Et bien, pour Nicolas Duvauchelle, acteur que j'apprécie beaucoup tant pour son jeu d'acteur que pour son physique ^^
Et je n'ai pas été déçu.

C'un beau film sur l'abandon à la naissance, et comment se construire avec une telle blessure, tout en ne sachant pas qui on est, son passé, son histoire...
Karin Viard incarne ici, une jeune femme sans racines, seule (même si appréciée par les auditeurs de son métier) qui se cherche profondément traumatisée par l'abandon de sa mère, en proie à de nombreux tocs, et qui se ferme à tout contact humain et aux émotions jusqu'à sa rencontre avec Lucas, joué par Nicolas Duvauchelle. Leurs scènes ensembles sont très touchantes et à la fois dures (surtout leur dernière scène, à la fois émouvante et maladroite, le personnage de Claire cherchant avant tout à se protéger et à ne pas faire souffrir Lucas, ce qu'elle fait néanmoins). 

Petit bémol : film un peu lent qui m'a laissé un goût d'inachevé 

A voir ! (comme tous ceux ou presque que je vous conseille ^^) 

 Bande annonce Parlez moi de vous :






Les Gaulois expliqués à ma fille, Jean-Louis Brunaux

 Les Gaulois expliqués à ma fille, Jean-Louis Brunaux





Sortie en janvier 2010

On les a dits querelleurs, vantards et indisciplinés, mais aussi courageux, enthousiastes, généreux... Depuis l'Antiquité, les Gaulois suscitent fascination et interrogations. Qui étaient ces hommes qui combattaient sauvagement, à moitié nus ? Ce peuple qui s'empara de la ville de Rome bien avant que César n'envahisse leur pays ? Pratiquaient-ils des sacrifices humains ? Leurs druides avaient-ils de réels pouvoirs magiques ? Croyaient-ils vraiment que le ciel pouvait leur tomber sur la tête ? Et sont-ils authentiquement nos ancêtres ? Un ouvrage indispensable pour tout savoir de la civilisation gauloise, où il est prouvé que les Gaulois nous ont laissé en héritage mille objets du quotidien... et peut-être plus d'un trait de caractère ! 


Dans ce petit ouvrage d'une centaine de pages, la fille de l'auteur s'est prêté avec gentillesse au jeu des questions réponses, c'est-à-dire qu'elle a posé toutes les questions auxquelles elles n'avaient alors pas de réponses sur ces mystérieux Gaulois.

Le livre est découpé en 7 chapitres : 
1) Qui étaient les Gaulois ?
2) L'histoire des Gaulois
3) De terribles guerriers
4) Les Gaulois entre eux
5) La vie quotidienne
6) Les dieux, la mort, l'au-delà
7) La civilisation gauloise


Cet ouvrage est une entrée en matière très accessible pour les plus jeunes (et demeure très intéressant pour les adultes) et permet de tordre le cou à de nombreuses idées reçues sur les Gaulois.

A lire !

samedi 12 mai 2012

Coups de coeur musicaux du jour

Petite playlist du week end

Sigur Rós - Dauðalogn

Musique entendue à la fin du season finale de The Vampire diaries, saison 3, épisode 22


 The Only exception, Panamore

 


Panamore, c'est aussi Twilight ^^
I caught myself





 Florence + the machine, Never let me go

 Musique entendue dans The Vampire diaries, saison 3 épisode 19 (Delena scene, pour les fans^^) 


 

Oh my love, Riz Ortolani feat Kathyna Ranieri

 


 Dernier extrait, le meilleur pour la fin : clin d'oeil aux fans d'Ally McBeal comme j'ai pu l'être et surtout ici de Robert Downey Jr, qui a tenu un rôle régulier dans la série, dans la saison 4 (avant de se faire virer en raison de ses problèmes de drogues....)

 Duo avec Sting, sur Every breath you take

 

 

 

jeudi 10 mai 2012

Exposition Tim Burton, Cinémathèque de Paris

 Lieu : Cinémathèque, Paris
Jusqu'au 5 août 2012




 Les photographies viennent du site première.fr 

Lors de mon récent séjour parisien, je suis allée voir l'exposition sur Tim Burton, à la Cinémathèque, à Paris.
Il s'agit d'un des plus gros succès de la Cinémathèque, avec déjà plus de 100000 visiteurs, et l'exposition dure jusqu'au 5 août prochain. 

Pour Serge Toubiana, directeur général de la Cinémathèque française : « C’est le meilleur démarrage depuis notre installation rue de Bercy. Jusque-là, notre plus gros succès avait été l’exposition Stanley Kubrick en 2011, qui avait accueilli 140 000 visiteurs. La fréquentation journalière est deux fois plus élevée avec Tim Burton, et nous devrions atteindre le chiffre de 300 000 visiteurs d’ici le 5 août, jour de clôture de l’exposition. » (source voir lien ci dessus)


Cette exposition avait déjà été présenté au MoMa à New York mais aussi à Mebourne, à Toronto et à LA.

Ce carrousel a été spécialement réalisé par Burton pour l'exposition parisienne. 



L'exposition nous permet de découvrir l'artiste, et le dessinateur de génie qui se cache derrière le réalisateur. 
Ainsi, une partie de l'exposition est consacrée aux dessins de Burton, objets, figurines (dont le baby blue). 







On découvre ainsi ses dessins, conçus alors qu’il fréquente une école d’arts en Californie, puis son passage chez Disney. 

L'exposition est agrémenté de petits films, notamment Frankenweenie dont une adaptation sur grand écran est en cour de réalisation mais aussi un court métrage sur Hansel et Gretel réalisé pour Disney et pour le moins effrayant. 

Si Burton a un immense talent de dessinateur que j'ai découvert lors de cette exposition, c'est surtout la partie consacrée au cinéma qui m'intéressait le plus.

On retrouve les croquis de ses héros (Edward aux mains d'argent), les figures (les personnages des noces funèbres, ...), des extraits de ses films même si on les connaît (Mars Attack!, Sweeney Todd, Sleepy Hollow, Beetlejuice, Dark Shadows, ...).

Cette partie de l'exposition m'a complètement emballée, retrouvant un univers familier, car connu, me replongeant dans les émotions ressenties lors du visionnage des ces films (notamment Edward aux mains d''argent ou encore Sweeney Todd).

Croquis Edward aux mains d'argent




 Réplique du costume d'Edward aux mains d'argent porté par Johnny Depp






On trouve une réplique du costume et de la main-ciseaux portés par Johnny Depp dans Edward aux mains d'argent, le pull de Ed Wood, porté toujours par le même Johnny Depp, acteur fétiche de Tim Burton.
On peut toutefois regretter le manque de dessins, de costumes etc... liés à certains de ses films (Sweeney Todd, Sleepy Hollow, Alice aux pays des merveilles, ....).

L'exposition permet de comprendre d'où vient le génie créateur de l'auteur, qui laisse libre cours à son imagination, sans aucune limité ou barrière entre le bien et le mal (obsession pour la mort notamment)

On le sait l'univers des films de Burton est très sombre, sanglante (Sweeney Todd), effrayante (les crânes de l'Etrange Noel de Mr Jack), romantique et dramatique à la fois notamment pour Edward aux mains d'argent (la scène ou l'inventeur meure laissant inachevé sa création est absolument bouleversante, tout comme le physique d'Edward....) tout en créant de la fascination chez ses voisins (les doigts de fée pour la coiffure et la taille des plantes, ...) comme chez ses spectateurs.

Si vous êtes sur Paris, allez voir cette exposition qui vous fera découvrir ou re-découvrir ce grand réalisateur



mercredi 9 mai 2012

Musiques Drive

Mes deux coups de coeur musicaux, issus de la BO du film Drive avec Ryan Gosling :

Under your spell, Desire


A real hero, College



Eyes Wide Shut, Stanley Kubrick

Synopsis : source Allociné

William Harford, médecin, mène une paisible existence familiale. Jusqu'au jour où sa femme, Alice, lui avoue avoir eut le désir de le tromper quelques mois auparavant...

Sortie 15 septembre 1999 (2h39)


J'ai regardé il y a quelques semaines, Eyes wide shut de Kubrick (oui honte à moi je ne l'avais jamais vu en entier).
 Drame psychologique, dernier film du réalisateur et porté par une Nicole Kidman magnifique et un Tom Cruise, beau, en retenue, complètement déboussolé et perturbé par la confession de sa femme, un peu niais par moment.

Si je ne devais retenir que trois scènes : la confession (sous herbe, important à signaler) des fantasmes sexuels et adultérins de Kidman à Cruise, la scène de l''orgie et la confrontation entre Sydney Pollack (magistral) et Cruise dont j'ai ici un peu de mal à apprécier le jeu !

Kubrick, on adhère ou pas, en tout cas, on retrouve bien la patte du maître !

Culte, à voir !

Bande annonce Eyes Wide Shut :



Le thème musical (si reconnaissable du film), à la fois oppressant et angoissant :


Les chansons d'amour, Christophe Honoré

Synopsis : source Allociné




 Toutes les chansons d'amour racontent la même histoire : "Il y a trop de gens qui t'aiment"... "Je ne pourrais jamais vivre sans toi"... "Sorry Angel". Les chansons d'amour racontent aussi cette histoire-là.



J'ai adoré Les chansons d'amour de Christophe Honoré avec Louis Garrel, un drame sentimental comme je les aime, un magnifique film sur l'amour avec de très belles chansons, si vous ne l'avez pas vu, regardez le !!!!

Si comme moi, vous craquez sur les chansons, interprétées en grande partie par Louis Garrel : 

 As-tu déjà aimé




 J'ai cru entendre je t'aime :



Les yeux au ciel : 



 
 
Bande annonce Les chansons d'amour : 





King Kong Théorie, Virginie Despentes

 Résumé : source Amazon

En racontant pour la première fois comment elle est devenue. Virginie Despentes, l'auteur de Baise-moi conteste les discours bien-pensants sur le viol, la prostitution, la pornographie. 
Manifeste pour un nouveau féminisme.





 Sortie 2007

Ce n'est pas Proust, c'est clair, mais elle a le mérite dans cette écriture d'être clair et facile à lire. En revanche, on ressent dans la violence de son écriture et la dureté de ses propos, la colère et la haine qu'elle éprouve envers la gent masculine. 

Ode au féminisme, why not, mais il y a féminisme et féminisme : si on la suit, toutes les femmes sont des salopes et les hommes des porcs pour rester polis qui ne pensent qu'à nous prendre de gré ou de force, et où l'épanouissement et le plaisir sexuel ne peuvent se trouver que dans la violence, la contrainte et la soumission. 

J'ai davantage eu l'impression qu'il s'agissait d'un défouloir pour l'auteur, une sorte de catharsis des blessures vécues que d'un réel plaidoyer pour les femmes. 

D'autre part, elle propose une interprétation singulière du film King Kong de Peter Jackson avec Adrien Brody, si ... je n'ai pas de mot que je me suis demandée en lisant le chapitre en question, si nous avions vu le même film ! 

A lire, pour se faire son opinion

Bye Bye Blondie, Virginie Despentes

Synopsis : source Allociné

Gloria et Frances se sont rencontrées dans les années 80. Elles se sont aimées comme on s'aime à seize ans : drogue, sexe et rock&roll. Puis la vie les a séparées, et elles ont pris des chemins très différents. Vingt ans après, Frances revient chercher Gloria...
 
Sortie 21 mars 2012 (1h30 ça peut être long parfois ^^)

Auteur déjà évoqué, elle prend l'habitude de réaliser et de mettre en scène elle-même ces films, comme ce fut le cas pour Baise moi, avant Bye Bye Blondie, mais on ne s'improvise pas réalisatrice en un jour. 






 En revanche, ce ne fut pas le cas pour les Jolies choses parues en 1998 et réalisé par Gilles Paquet-Brenner avec Marion Cotillard dans le rôle principal (sorti en salles en 2001).





Elle s'entoure de collaborateurs et d'acteurs du milieu du cinéma pornographique et ici d'Emmnuelle Béart et de Béatrice Dalle. 

Si Béatrice Dalle campe à merveille le rôle de Gloria, cette écorchée vive que la vie n'épargne pas, le rôle de Frances (qui entraîne dans cette vie de débauche Gloria) campé par Emmanuelle Béart n'est absolument pas crédible dans ce rôle qui la dépasse et dont elle ne rend pas toute l'intensité du personnage.

Le film est constitué de flash back, où on découvre ce lien qui s'est créé entre Gloria et Frances, les deux jeunes actrices rendent compte à merveille de leur vie difficile, rockn'roll, au milieu du sexe et de la drogue.

Cette grosse erreur de casting à mon goût nuit au film, dommage

A voir ou à lire par curiosité ou tout simplement pour les adeptes de Despentes !

Bande annonce Bye Bye Blondie :



Clèves, Marie Darrieusecq

 Résumé :

Solange se demande s'il vaut mieux le faire avec celui-ci ou avec celui-là.

 Sortie aout 2011





J'ai lu Clèves de Marie Darrieussecq : relate la découverte de la sexualité par une jeune fille (qui a quand même des relations malsaines avec certains hommes).
 La première partie du roman est donc intéressante mais ensuite une fois les plaisirs charnels découverts, elle vire nymphomane et que dire de la fin...hilarante !

Si vous êtes curieux, lisez le sinon passez votre chemin



L'amour dure trois ans, Frédéric Beigbeder

Synopsis :source Allociné

Marc Marronnier, critique littéraire le jour et chroniqueur mondain la nuit, vient de divorcer d’Anne. Il est sûr à présent que l’amour ne dure que 3 ans. Il a même écrit un pamphlet pour le démontrer mais sa rencontre avec Alice va renverser toutes ses certitudes.

Sortie 18 janvier 2012

Adaptation par Frédéric Beigbeder de son roman éponyme, L'amour dure trois ans, publié en 1997. 
Louise Bourgoin et Gaspard Proust tiennent les rôles principaux. 








Film très drôle avec une Louise Bourgoin lumineuse, de plus une partie du film a été tournée au Pays Basque, donc forcément ça n'a pu que me réjouir de voir ces paysages si chers à mon coeur !

L'interprétation de Joey Starr (que je n'apprécie pas en temps normal) en homosexuel refoulé est absolument hilarante. 

Si vous voulez passez un bon moment, regardez-le, on ne s'ennuie pas un instant !
La sortie du dvd est prévue pour le 30 mai prochain

Bande annonce L'amour dure trois ans :
 

La Belle personne, Christophe Honoré

Synopsis : source Allociné

Junie, seize ans, change de lycée en cours d'année suite à la mort de sa mère. Elle intègre une nouvelle classe dont fait partie son cousin Matthias. Il devient son ambassadeur auprès de sa bande d'amis. Junie est vite courtisée par les garçons du groupe, elle consent à devenir la fiancée du plus calme d'entre eux, Otto. Mais bientôt, elle sera confrontée au grand amour, celui de Nemours, son professeur d'italien. La passion qui naît entre eux sera vouée à l'échec. Ne voulant pas céder à ses sentiments, Junie s'obstine à refuser le bonheur, car il n'est à ses yeux qu'une illusion.

Sortie 17 septembre 2008


C'est un ami à moi qui m'a conseillé de regarder la Belle personne, adaptation du roman de Mme de Lafayette, La princesse de Clèves (que j'ai lu lorsque j'étais au lycée). J'étais peu enthousiaste à l'idée de visionner le dvd, et pourtant....

Le film bénéficie d'un atout charme : Louis Garrel qui campe un professeur d'italien, don juan, incapable de s'attacher qui tombe amoureux d'une de ses élèves jouée par Léa Seydoux.

Le personnage du duc de Nemours est repris ici, par Louis Garrel, fils du réalisateur Philippe Garrel et celui de la princesse de Clèves par la jeune Léa Seydoux.

Je tiens à signaler qu'il s'agit d'une libre adaptation du roman de Mme Lafayette (tout comme l'était Sexe Intentions, (très) libre adaptation des Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos) même si les éléments de base du roman sont présents : le "vol" de la photo par Nemours, la lettre, la fuite de Junie à la fin laissant Nemours face à un amour inachevé....

Le plus beau, il ne se passe rien comme dans le roman, tout passe par le regard, les gestes, les attentions et cette question que l'on s'est tous passé, "et si on craque, et après ? ", le plus excitant est de convoiter l'être aimé, une fois qu'on l'a obtenu, le désir retombe et tout devient fade car l'inaccessible a été atteint...

Bande annonce La belle personne : 




C'est en voyant le film que je suis tombée amoureuse de Louis Garrel, j'adore !!!!!!!!!!!!!




Requiem for a dream, Darren Aronofsky

 Synopsis : source Allociné

Harry Goldfarb est un junkie. Il passe ses journées en compagnie de sa petite amie Marion et son copain Tyrone. Ensemble, ils s'inventent un paradis artificiel. En quête d'une vie meilleure, le trio est entraîné dans une spirale infernale qui les enfonce toujours un peu plus dans l'angoisse et le désespoir.
La mère d'Harry, Sara, souffre d'une autre forme d'addiction, la télévision. Juive, fantasque et veuve depuis des années, elle vit seule à Coney Island et nourrit dans le secret l'espoir de participer un jour à son émission préférée. Afin de satisfaire aux canons esthétiques de la télévision, elle s'astreint à un régime draconien. Un jour, elle le sait, elle passera de l'autre côté de l'écran.

Sortie 21 mars 2001

Je poste cette critique plus de dix ans après la sortie au cinéma du film puisque je l'ai revu il y a quelques semaines.

J'ai vu ce film alors que j'étais adolescente et il m'avait profondément bouleversé et surtout traumatisé (c'est d'ailleurs pourquoi je ne l'avais jamais revu).
Pourquoi ? Sans doute, pour les scènes de sexe et de drogue très crues par moment et les délires hallucinatoires de la mère du héros (la scène culte du frigo), sous ectasy (dans le cadre de son régime), qui elle-même est accro à la télévision.
Tous les moyens sont bons pour se procurer de la drogue (sexe, vol, ...) et quand le fils se rend compte de l'addiction de sa mère, il est pris de panique sans pour autant l'aider à s'en sortir car lui même pris dans une spirale autodestructrice.

En fin de compte, tout finit mal pour chacun des héros. Le propos du film reste extrémement d'actualité dans des sociétés où la consommation de la drogue est presque banalisée dans certains milieux. 

Les acteurs sont tous très talentueux : Jennifer Connelly bouleversante dans Un homme d'exception en 2001 aux côtés de Russel Crowe, Jared Leto qui livre ici une de ses meilleures interprétations dans son rôle de junkie défoncé du matin au soir (on le retrouvera plus tard dans Fight Club de Fincher et dans le moins réussi Alexandre d'Oliver Stone) mais aussi Ellen Burstyn, méconnaissable dans son rôle de mère sous speed.

La BO du film colle parfaitement à cet univers oppressant et de cette descente aux enfers des protagonistes.

Darren Aronofsky, qui signera dix ans plus tard, le magnifique Black Swan, livre ici le film le plus important de sa carrière et qui après l'avoir regardé, ne laisse pas le spectateur indemne. 

Culte, à voir au moins une fois

Bande annonce :




J. Edgar, Clint Eastwood

Synopsis : source Allociné

Le film explore la vie publique et privée de l’une des figures les plus puissantes, les plus controversées et les plus énigmatiques du 20e siècle, J. Edgar Hoover. Incarnation du maintien de la loi en Amérique pendant près de cinquante ans, J. Edgar Hoover était à la fois craint et admiré, honni et révéré. Mais, derrière les portes fermées, il cachait des secrets qui auraient pu ruiner son image, sa carrière et sa vie.

Sortie 11 janvier 2012

Fortement déçue par Invictus et Au-delà, j'attendais beaucoup du dernier Eastwood. Si l'histoire reste de facture classique, la mise en scène par des va-et-vient dans le temps peut être déroutante (donc ne regardez pas le film si vous êtes fatigués) !

Un film dur et sans concession sur la vie de Hoover qui nous dévoile la personnalité ambiguë du fondateur du FBI : tiraillée par un complexe d’œdipe poussé à l'extrême et une sexualité refoulée, la relation de Hoover avec Clyde Tolson, son bras droit (en revanche le maquillage est peu réaliste pour ce dernier) est traitée avec beaucoup de justesse et d'émotion

A voir, Eastwood signe ici encore un chef d’œuvre avec un Di Caprio (et encore une fois grand absent de la dernière cérémonie des oscars à l'instar de Ryan Gosling ou encore de Michael Fassbender) au sommet de son art (l'interprétation de Armie Hammer est tout aussi belle, empreinte de réalisme et d'émotion) !

Bande-annonce J. Edgar : 

 

Une vie meilleure de Cédric Kahn

Synopsis: source Allociné

 Yann et Nadia, amoureux, se lancent dans un projet de restaurant au bord d'un lac. Leur rêve d'entrepreneur se brise rapidement. Nadia, contrainte d'accepter un travail à l'étranger, confie provisoirement son fils à Yann. Elle disparaît...

Sortie 4 janvier 2012


NULLISSIME pourtant l'idée du surendettement est bonne sur fond d’histoire d'amour or celle ci est inexistante, le problème du surendettement est traité de manière superficielle, la fin est abracadabrantesque, Guillaume Canet porte le film sur ses épaules sans toutefois pouvoir le sauver d'une réalisation et d'un scénario médiocre. Que dire de Leila Bekhti ? Elle ne sert à rien

Film long et ennuyeux dont le titre est complètement sans rapport avec le sujet traité !
Je vous le déconseille


Bande annonce Une vie meilleure : 

 

Cloclo de Florent Emilio Siri

Synopsis : source Allociné

Cloclo, c’est le destin tragique d’une icône de la chanson française décédée à l’âge de 39 ans, qui plus de trente ans après sa disparition continue de fasciner. Star adulée et business man, bête de scène et pro du marketing avant l’heure, machine à tubes et patron de presse, mais aussi père de famille et homme à femmes…
Cloclo ou le portrait d’un homme complexe, multiple ; toujours pressé, profondément moderne et prêt à tout pour se faire aimer. 

Sortie le 4 mars 2012


C'est le teaser du film qui m'a donné envie d'aller le voir. 
En effet, je ne suis pas du tout fan de Claude François loin de là même si je connaissais son répertoire et que j'avais vu des documentaires sur lui enfant.
Et je n'ai pas été déçue par ce biopic de presque 2h30 ! 
Il faut dire que le film bénéficie d'un atout de poids et de charme : Jérémie Rénier.
Acteur qui m'avait bouleversé dans le téléfilm, Un amour à taire sorti en 2005 (lorsque j'étais en terminale!) et traitant de la déportation homosexuelle (reconnue seulement en 2002 ! )

La ressemblance entre Jérémie Rénier (qui a subi une préparation de plus de six mois pour interpréter ce rôle, chant, danse, etc) et Cloclo est absolument saisissante que ce soit sur le plan physique, de la voix, de la gestuelle, on ne voit plus l'acteur mais le chanteur !

L'autre point fort du film (pour lequel les enfants du chanteur ont été consultés) est de nous montrer toutes les facettes du personnage : son caractère perfectionniste, colérique, jaloux, ambitieux, mégalo aussi, la naissance des Clodettes, son amour pour les femmes, son fils caché, ...

Acteur fétiche des frères Dardennes, le rôle de Cloclo va incontestablement marquer sa carrière !


 Teaser : 




Bande annonce du film : 



Shame de Steve McQueen

Synopsis : source Allociné

Le film aborde de manière très frontale la question d'une addiction sexuelle, celle de Brandon, trentenaire new-yorkais, vivant seul et travaillant beaucoup. Quand sa sœur Sissy arrive sans prévenir à New York et s'installe dans son appartement, Brandon aura de plus en plus de mal à dissimuler sa vraie vie...

Je ne suis pas allée voir ce film au cinéma de peur de ne pas aimer, les critiques qui m'en étaient faites de plus étaient très mitigées (notamment sur le côté voyeur et les scènes de sexe).
Je l'ai donc vu il y a quelques semaines et le moins que le puisse dire est que je n'ai pas été déçue.

Michael Fassbender est tout simplement magnifique et bouleversant dans ce rôle d'addict au sexe qui ne parvient à s'attacher à personne et qui a une relation des plus "compliquée" avec sa soeur, interprétée par Carey Mulligan.
Trop obnubilé par ses propres problèmes, il ne voit pas ou ne veut pas voir (c'est plus facile) la dépression et les tendances suicidaires de sa soeur (absolument troublant dans sa version très "déprimante" de New New York repris par Sinatra en 1977), qui lui lancent plusieurs appels à l'aide. Ne pouvant l'aider à gérer ses problèmes, il s'en détourne, voire l'ignore mais aussi veut profondément la protéger du mal être qui le ronge de peur de lui faire du mal.

A voir et à ne pas mettre devant tous les yeux !

Bande annonce Shame :