Mommy, Xavier Dolan

Sortie : 08 octobre 2014

Durée : 2H18

Résumé (source Allociné)

Une veuve mono-parentale hérite de la garde de son fils, un adolescent TDAH impulsif et violent. Au coeur de leurs emportements et difficultés, ils tentent de joindre les deux bouts, notamment grâce à l’aide inattendue de l’énigmatique voisine d’en face, Kyla. Tous les trois, ils retrouvent une forme d’équilibre et, bientôt, d’espoir.

L'idée : dans un futur proche, les parents qui ne peuvent venir à bout de leurs enfants violents et/ou turbulents peuvent s'en séparer en les confiant à l'assistance publique ici, prenant la force de HP. 

Je connaissais l'auteur Xavier Dolan, jeune cinéaste prodige de 25 ans dont j'avais lu les critiques des films, ce dernier étant très prolifique depuis quelques années. 

Toutefois, ce n'est pas le genre de films que je serais allée voir. 

Une amie, un samedi après midi, m'a convaincue. Elle avait déjà vu les fils du cinéaste, moi non. Férue de cinéma, je me suis dit pourquoi pas, mais j'avais quand même une forte appréhension de ne pas aimer. 

Honnêtement, j'ai été agréablement surprise : des acteurs brillants, des plans séquences très beaux, une bande son parfaite. Dolan réussit à magnifier la tristesse, l'amour filial et quelque peu incestueux de cette mère qui tente de s'en sortir avec un fils caractériel et violent en manque d'une figure et d'une présence paternelles. L'arrivée de la voisine Kyla se révèle être un point d'équilibre, voire de bonheur éphémère pour cette mère et ce fils qui semblent perdus. 

Seul bémol: le format 1:1 dans lequel a filmé le réalisateur, mais on s'y habitue. 

En rentrant, je me suis renseigné plus en détails sur le réalisateur, découvrant que les acteurs du films font partie de ses acteurs fétiches, ce qui m'a donné envie de découvrir ses films. 

Mention spéciale à Antoine-Olivier Pilon qui joue le jeune Steve Després, stupéfiant dans ce rôle d'adolescent perturbé et en manque d'amour ! 

Bravo DOLAN ! 

Bande annonce Mommy

Musique emblématique d'un passage magnifique du film :

50 NUANCES DE GREY

Juste pour le kiff, la dernière bande annonce mise en ligne il y a quelques jours

Parait que Jamie Dornan (alias Christian Grey) en a déjà marre de tourner à poil, il a encore 2 films à tourner lol

Cela dit très bonne reprise de Crazy in loVE de Beyoncé

Retour et Lenny Kravitz

Bonjour à tous !!!!

Une amie m'a fait remarqué que je délaissais ce blog que j'ai créé il y a plus d'un an maintenant. 

Ayant été très prise, ces derniers mois, il est vrai que je n'ai pas eu le temps d'alimenter comme il se doit mon blog. 

Pour me faire pardonner, voici un petit résumé du concert de Lenny Kravitz qui est passé au Zénith de Dijon, le mercredi 26 Novembre. 

Après une virée shopping à la Toison d'Or, et un bon restaurant, nous nous retrouvons au zénith pour 20h. 

Quel périple ce concert ! Hormis l'absence de communication sur la venue de cette star internationale, par la ville de Dijon, j'ai longuement hésité pendant plusieurs mois si j'allais aller à ce concert. 

Pourquoi ? Je ne suis pas à la base une fan inconditionnel de Lenny, mais ses chansons ont bercé mon adolescence et puis une star comme ça à Dijon, j'aurais été bête de ne pas en profiter. 

Tandis que j'étais toujours en pleine réflexion, une de mes amies m'appelle une semaine avant et me dit "j'ai acheté les places pour Lenny" OH JOIE !!! 

Reprenons 20H pétantes, la 1ère partie commence : et là...on dort ! le nom du groupe je n'en sais rien

Un style pseudo indé qui n'a pas du tout chauffé la salle !

20h35 fin de la 1ère partie. On attend avec impatience Lenny !!!!

15 min passent et encore 15 et encore 15 min 

21H20 LENNY DEBARQUE 

ET LA C'EST LE SHOW

Attendre une heure a valu le coup !

Lenny met le feu et reprend ses plus grands tubes. 

Effets lumières magiques, arrangements live des morceaux sublimes, son dernier titre The Chamber, Lenny nous fait l'éclairer grâce à nos lampes de téléphones, osé mais ça marche !

Seul bémol, j'ai du perdre 50% de mon audition tellement la musique était forte !!!

En somme, le meilleur concert auquel j'ai assisté !!!

Merci à la personne qui a réalisé cette super vidéo du concert !!!

Fiston, Pascal Bourdiaux

Sortie : 12 mars 2014

Durée : 1h 28min

Synopsis : source Allociné

Depuis qu’il a 7 ans, Alex n’a qu’une obsession : séduire Sandra Valenti, la plus jolie fille d’Aix en Provence et, à ses yeux, la plus jolie fille du monde. Aujourd’hui, il lui faut un plan infaillible pour pouvoir enfin l’aborder. Il décide de s'adjoindre les services d'Antoine Chamoine qui presque 20 ans auparavant, a séduit Monica, la mère de Sandra.


Encore une fois, soyons bref, cette comédie française vaut avant tout pour le charme de ses acteurs, et pour Kev Adams qui continue son bout de chemin sur grand écran.


Il est attendrissant et drôle en même temps, en revanche, Franck Dubosc ne sait faire que du Franck Dubosc révélant un jeu d'acteur un peu faiblard car il devient de plus en plus une caricature de lui-même. Le seul moment où il révèle une facette plus touchante est à la fin du film.


Censé servir de maître à draguer spirituel du jeune Kev, il se révèle davantage un ringard de 1ère catégorie.

Toutefois, la complicité et la romance entre les personnages sauvent le film qui se révèle être une comédie sans prétention.


Pour vous détendre en cette fin de semaine, allez y après il est évident que ce n'est pas du grand cinéma !

Bonne séance !

Bande annonce Fiston : 

Qu'est-ce qu'on a fait au bon dieu, Philippe de Chauveron

Sortie : 16 avril 2014

Durée : 1h 37min

Synopsis : source Allociné

Claude et Marie Verneuil, issus de la grande bourgeoisie catholique provinciale sont des parents plutôt "vieille France". Mais ils se sont toujours obligés à faire preuve d'ouverture d'esprit...Les pilules furent cependant bien difficiles à avaler quand leur première fille épousa un musulman, leur seconde un juif et leur troisième un chinois.
Leurs espoirs de voir enfin l'une d'elles se marier à l'église se cristallisent donc sur la cadette, qui, alléluia, vient de rencontrer un bon catholique.

Vu en avant première le 04 mars à Dijon, en présence de l'équipe du film (très accessible et très sympa), je serai très brave : FONCEZ Y !!!! Le film est en rôdage dans les salles obscures de province depuis presque 3 semaines afin de tester le film et c'est très réussi !
Pourquoi ? Tout est dans l'histoire : une famille catho dont les 3 filles ont épousé respectivement un musulman, un juif et un chinois et la 4ème s'apprête à épouser un noir !
Sans jamais tombé dans la vulgarité, ou l'humour facile, cette comédie est une chronique sociale drôlissime.
Une bonne tranche de rires de 1h 30 sans temps mort et ça, ça fait du bien !

Bonne séance !

Bande annonce Qu'est-ce qu'on a fait au bon dieu :

La voleuse de livres, Brian Percival

Sortie : 5 février 2014

Durée : 2h 11min

Synopsis : source Allociné

L’histoire de Liesel, une jeune fille envoyée dans sa famille d’adoption allemande pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle apprend à lire avec le soutien de sa nouvelle famille, et de Max, un réfugié Juif qu’ils cachent sous leurs escaliers. Pour Liesel et Max, le pouvoir des mots ainsi que leur propre imagination vont devenir leur seule échappatoire face à la guerre.

Le livre est l'adaptation du roman éponyme paru en 2005 de l'Australien Markus Zusak qui raconte avoir puisé dans son histoire personnelle pour écrire ce livre.
Le film est une grande qualité visuelle et historique sur le quotidien des populations civiles pendant la guerre en Allemagne. Et oui, le film tout comme le livre a cette grande qualité de nous présenter la 2ème Guerre Mondiale vue du côté allemand, ce qui est relativement rare.

Il nous présente le quotidien des populations rationnées en temps de guerre, les magasins, commerces juifs soumis aux lois de Nuremberg qui les privent de leurs activités professionnelles mais aussi personnelles. 
Mais, l'histoire nous relate aussi le quotidien des enfants, enrôlés dans les jeunesses hitlériennes, obligés de saluer le portrait d'Hitler accroché dans les salles de classe mais aussi dans les commerces.
Il évoque également le racisme envers les populations noires (lorsque Rudy se rêve l'athlète olympique Jesse Owens), la présence des enfants aux autodafés organisés par le Reich symbolisant la destruction de la culture juive et/ou communiste. 
Mais l'histoire révèle aussi le courage des populations allemandes comme les Hubermann, les parents adoptifs Liesel qui cache un juif dans leur sous sol, faisant bien apparaître le fait que tous les Allemands ne sont pas des nazis. D'ailleurs, on voit que Hans Hubermann refuse d'adhérer au parti nazi privant sa famille de certains "bienfaits" (nourriture etc). 
La particularité du film et donc du livre est que la narratrice du livre est la Mort elle-même.

Après avoir été touchée par ce film, je me suis précipitée en librairie me procurer le livre qui est tout aussi beau que le film. Comme vous vous en doutez, le livre est beaucoup plus complet et approfondi les relations entre les personnages.
La voleuse de livres de Zusak est l'un des rares livres à m'avoir fait pleurer. Je ne vous dévoile pas plus de choses sur le livre pour ne pas vous gâcher le plaisir de sa lecture !

A voir et à lire absolument !


Bande annonce La voleuse de livres :

12 Years a slave, Steve McQueen (II)

Sortie : 22 janvier 2014

Durée : 2h 13min

Synopsis : source Allociné

Les États-Unis, quelques années avant la guerre de Sécession.
Solomon Northup, jeune homme noir originaire de l’État de New York, est enlevé et vendu comme esclave.
Face à la cruauté d’un propriétaire de plantation de coton, Solomon se bat pour rester en vie et garder sa dignité.
Douze ans plus tard, il va croiser un abolitionniste canadien et cette rencontre va changer sa vie…





12 Years a Slave est inspiré d'une histoire vraie. Il est en effet adapté des mémoires de Solomon Northup, kidnappé alors qu'il était un homme libre et soumis à l'esclavage pendant douze longues années.

Ce film est époustouflant tant sur le plan visuel (plans contemplatifs récurrents) que sur le plan de l'histoire en elle même et des personnages.

Solomon Northup se fait "berner" par deux hommes qui vont le torturer puis le vendre comme esclave où il perd alors tout ce qu'il possède et lutte pendant 12 années pour survivre, parmi des maîtres à la fois charitables mais surtout sadiques et violents comme le personnage d'Edward Epps incarné par Michael Fassbender (acteur fétiche du réalisateur).

Les acteurs sont magnifiques Fassbender en tête dans le rôle d'un maître esclavagiste sadique, violent, alcoolique et lâche, Brad Pitt en défenseur de la condition humaine et de la liberté, Lupita Nyong'o qui joue Patsey est bouleversante. Elle a d'ailleurs été récompensée par l'Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle en février dernier, lors de la cérémonie des Oscars.

Si l'histoire est poignante, elle n'est pas à mettre devant tous les yeux compte tenu de l'horreur et de la dureté de certaines scènes du film !


Si l'histoire vous a plu, n'hésitez pas à lire les mémoires de Solomon Northup.


A voir absolument !

Bande annonce 12 years a slave :

Supercondriaque, Dany Boon

Sortie : 26 février 2014

Durée : 1h 47min

Synopsis : source Allociné


Romain Faubert est un homme seul qui, à bientôt 40 ans, n’a ni femme ni enfant. Le métier qu’il exerce, photographe pour dictionnaire médical en ligne, n’arrange rien à une hypocondrie maladive qui guide son style de vie depuis bien trop longtemps et fait de lui un peureux névropathe. Il a comme seul et véritable ami son médecin traitant, le Docteur Dimitri Zvenska, qui dans un premier temps a le tort de le prendre en affection, ce qu’il regrette aujourd’hui amèrement. Le malade imaginaire est difficilement gérable et Dimitri donnerait tout pour s’en débarrasser définitivement. Le docteur Zvenska pense avoir le remède qui le débarrassera en douceur de Romain Flaubert : l’aider à trouver la femme de sa vie. Il l’invite à des soirées chez lui, l’inscrit sur un site de rencontre, l’oblige à faire du sport, le coach même sur la manière de séduire et de se comporter avec les femmes. Mais découvrir la perle rare qui sera capable de le supporter et qui par amour l’amènera à surmonter enfin son hypocondrie s’avère plus ardu que prévu...

On prend les mêmes et on recommence, seul ennui cette fois ci la sauce ne prend pas ! 

Si la bande annonce présageait un film divertissant, hormis quelques gags drôles, l'histoire se perd pour se terminer d'une manière rocambolesque peu crédible.

Pourtant, le thème de l'hypocondrie qui se développe de plus en plus était pertinent, mais le sujet se perd faisant passer un film soi disant comique en une romcom sans grand intérêt ! 

Ne gaspillez pas votre argent, et prend un bon bouquin ! 

Bande annonce Supercondriaque :

Yves Saint Laurent, Jalil Lespert

Sortie : 08/01/2014

Durée : 1h 46min 

Synopsis : source Allociné

Paris, 1957. A tout juste 21 ans, Yves Saint Laurent est appelé à prendre en main les destinées de la prestigieuse maison de haute couture fondée par Christian Dior, récemment décédé. Lors de son premier défilé triomphal, il fait la connaissance de Pierre Bergé, rencontre qui va bouleverser sa vie. Amants et partenaires en affaires, les deux hommes s’associent trois ans plus tard pour créer la société Yves Saint Laurent. Malgré ses obsessions et ses démons intérieurs, Yves Saint Laurent s’apprête à révolutionner le monde de la mode avec son approche moderne et iconoclaste.

Je connais mal la vie d'YSL si ce n'est sa relation avec Pierre Bergé. 

Le film de Jalil Lespert a d'ailleurs eu l'aval de Bergé et a eu la possibilité de tourner dans les lieux habités par le couple (l'appartement du couple, l'atelier du créateur, le jardin Majorelle à Marrakech)...

La transformation de Pierre Niney (que j'ai découvert dans Comme des frères d'Hugo Gélin) a fait un travail physique impressionnant, allant ,jusqu'à moduler sa voix pour qu'elle devienne celle du créateur, bluffant ! 

Par ce film, on découvre l'envers du décor : engagé dans la maison Dior, il échappe à l'incorporation en Algérie car il est maniaco-dépressif, la création de la maison YSL, il est le premier à faire défiler des mannequins noirs et  a révolutionner la mode féminine....

Le film retrace cet univers à travers Pierre Bergé, narrateur du film, au moment où en 2009 il décide de mettre aux enchères les biens acquis avec son compagnon, souffrant de l'absence de ce dernier. 

Le plus beau dans ce film est la relation de YSL avec les femmes et les hommes qui l'entourent 

Victoire, fidèle mannequin et égérie du créateur, avec qui il entretient une relation ambiguë et qu'il répudie suite à son aventure avec Pierre Bergé

Son mannequin Betty Catroux mais aussi Loulou de la Falaise qui vont l'entraîner dans un univers de débauche (sexe, alcool, drogue...)

Pierre Bergé qu'il rencontre dans les années 1960 avec qui il a une relation passionnelle,  exclusive et en même temps il lui est infidèle (il a une liaison de 4 années avec le compagnon de Karl Largerfeld, Jacques de Bascher-ce dernier l'entraîne dans une spirale de débauche auto-destructrice- à laquelle Pierre Bergé mettra fin)

Cette relation est très intense : Pierre Bergé le protégera de tout mais dans le même temps, il est jaloux de l'attention que lui porte d'autres hommes et femmes, craignant ne plus être le centre de sa vie, mais il restera l'homme de sa vie.

Le film est porté magistralement par Pierre Niney et Guillaume Gallienne, tous deux sociétaires de la Comédie Française. Le film est remarquable, à voir absolument ! 

Le film de Bonnello qui sortira à l'automne prochain avec Gaspard Uliel sera-t-il à la hauteur ? J'en doute, Réponse en novembre 2014. 

Bande annonce YSL :

Jamais le premier soir, Mélissa Drigeard

Date de sortie : 01/01/2014

Durée :

Synopsis : source Allociné

Julie est une jeune femme pétillante mais continuellement malheureuse en amour. Se faire larguer par coursier à son travail semble donc lui porter le coup de grâce. Mais le livre "Le bonheur, ça s’apprend" devient sa bible et elle en applique les conseils à la lettre au travail et en amour. Cette nouvelle lubie de "pensée positive" laisse sceptiques ses deux meilleures amies dont la vie amoureuse n’est pas non plus au beau fixe. Quand l’une, Louise, entretient une liaison secrète avec son boss, l’autre, Rose, subit le quotidien d’un couple en bout de course. Devenue cliente régulière d’une librairie où elle dévalise le rayon "épanouissement personnel", Julie va y faire des rencontres qui vont peut-être enfin changer sa vie…


Comédie romantique très drôle et rafraîchissante pour commencer ce début d'année ! Les actrices sont pétillantes, Grégory Fitoussi canon, Jean Paul Rouve très drôle en libraire amoureux et Julien Boisselier en bobo amoureux transi sont très divertissants et les répliques font mouches. Fous rires assurés !!! Le film nous décrit notre société de surconsommation où le bonheur s'achète, c'est réaliste, mais triste.

Seul bémol, dès les premières minutes, on se rend compte que l'histoire est cousue de fil blanc et on connaît déjà la fin mais on s'en fiche, c'est drôle c'est frais et moi j'aime ! 

Bande annonce Jamais le premier soir : 

Bonne année 2014 !!!!

Katy Perry, Unconditionnaly

Who You Love, John Mayer ft Katy Perry

Slow Down, Selena Gomez

La chanson des Bénévoles, Les Enfoirés