mardi 2 décembre 2014

Mommy, Xavier Dolan




Sortie : 08 octobre 2014

Durée : 2H18

Résumé (source Allociné)



Une veuve mono-parentale hérite de la garde de son fils, un adolescent TDAH impulsif et violent. Au coeur de leurs emportements et difficultés, ils tentent de joindre les deux bouts, notamment grâce à l’aide inattendue de l’énigmatique voisine d’en face, Kyla. Tous les trois, ils retrouvent une forme d’équilibre et, bientôt, d’espoir.


L'idée : dans un futur proche, les parents qui ne peuvent venir à bout de leurs enfants violents et/ou turbulents peuvent s'en séparer en les confiant à l'assistance publique ici, prenant la force de HP. 
Je connaissais l'auteur Xavier Dolan, jeune cinéaste prodige de 25 ans dont j'avais lu les critiques des films, ce dernier étant très prolifique depuis quelques années. 
Toutefois, ce n'est pas le genre de films que je serais allée voir. 
Une amie, un samedi après midi, m'a convaincue. Elle avait déjà vu les fils du cinéaste, moi non. Férue de cinéma, je me suis dit pourquoi pas, mais j'avais quand même une forte appréhension de ne pas aimer. 
Honnêtement, j'ai été agréablement surprise : des acteurs brillants, des plans séquences très beaux, une bande son parfaite. Dolan réussit à magnifier la tristesse, l'amour filial et quelque peu incestueux de cette mère qui tente de s'en sortir avec un fils caractériel et violent en manque d'une figure et d'une présence paternelles. L'arrivée de la voisine Kyla se révèle être un point d'équilibre, voire de bonheur éphémère pour cette mère et ce fils qui semblent perdus. 
Seul bémol: le format 1:1 dans lequel a filmé le réalisateur, mais on s'y habitue. 

En rentrant, je me suis renseigné plus en détails sur le réalisateur, découvrant que les acteurs du films font partie de ses acteurs fétiches, ce qui m'a donné envie de découvrir ses films. 
Mention spéciale à Antoine-Olivier Pilon qui joue le jeune Steve Després, stupéfiant dans ce rôle d'adolescent perturbé et en manque d'amour ! 

Bravo DOLAN ! 

Bande annonce Mommy




Musique emblématique d'un passage magnifique du film :

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