dimanche 20 mai 2012

De rouille et d'Os, Jacques Audiard








Synopsis : source Allociné

Ça commence dans le Nord.
Ali se retrouve avec Sam, 5 ans, sur les bras. C’est son fils, il le connaît à peine. Sans domicile, sans argent et sans amis, Ali trouve refuge chez sa sœur à Antibes. Là-bas, c’est tout de suite mieux, elle les héberge dans le garage de son pavillon, elle s’occupe du petit et il fait beau.
A la suite d’une bagarre dans une boîte de nuit, son destin croise celui de Stéphanie. Il la ramène chez elle et lui laisse son téléphone.
Il est pauvre ; elle est belle et pleine d’assurance. C’est une princesse. Tout les oppose.
Stéphanie est dresseuse d’orques au Marineland. Il faudra que le spectacle tourne au drame pour qu’un coup de téléphone dans la nuit les réunisse à nouveau.
Quand Ali la retrouve, la princesse est tassée dans un fauteuil roulant : elle a perdu ses jambes et pas mal d’illusions.
Il va l’aider simplement, sans compassion, sans pitié. Elle va revivre.


Sortie 17 mai 2012 (1h52 min)

 Ce drame réalisé par Jacques Audiard sur la douleur, le handicap et la misère sociale (caractérisé par le personnage de Ali) est littéralement porté par son duo d'acteurs : Marion Cotillard en dresseuse d'orques paumée et Matthias Schoenaerts en père de famille paumé.

La réalisation est magnifique et nous montre tout le talent de ses acteurs (on comprend que Marion Cotillard n'ait pas pu refuser ce film alors qu'elle était déjà engagée aux USA auprès de Christopher Nolan pour the Dark Knight Rises), le tout réhaussé par une bande son géniale qui correspond parfaitement aux situations décrites.

Seul bémol : un goût d'inachevé lors du dénouement et la volonté d'étoffer le personnage d'Ali qui semble un peu creux mais qui du coup se noie dans des intrigues secondaires trop peu exploitées ou mal exploitées (père de famille paumé, vie professionnelle ratée, mais boxeur clandestin et homme attentionné dans le parcours de guérison de Marion Cotillard)

Cela reste un excellent film, qui en dépit du thème traité ne sombre pas dans le pathos

Bande annonce De rouille et d'os (en compétition officielle au festival de Cannes)












Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire