mercredi 9 mai 2012

Requiem for a dream, Darren Aronofsky

 Synopsis : source Allociné

Harry Goldfarb est un junkie. Il passe ses journées en compagnie de sa petite amie Marion et son copain Tyrone. Ensemble, ils s'inventent un paradis artificiel. En quête d'une vie meilleure, le trio est entraîné dans une spirale infernale qui les enfonce toujours un peu plus dans l'angoisse et le désespoir.
La mère d'Harry, Sara, souffre d'une autre forme d'addiction, la télévision. Juive, fantasque et veuve depuis des années, elle vit seule à Coney Island et nourrit dans le secret l'espoir de participer un jour à son émission préférée. Afin de satisfaire aux canons esthétiques de la télévision, elle s'astreint à un régime draconien. Un jour, elle le sait, elle passera de l'autre côté de l'écran.

Sortie 21 mars 2001

Je poste cette critique plus de dix ans après la sortie au cinéma du film puisque je l'ai revu il y a quelques semaines.

J'ai vu ce film alors que j'étais adolescente et il m'avait profondément bouleversé et surtout traumatisé (c'est d'ailleurs pourquoi je ne l'avais jamais revu).
Pourquoi ? Sans doute, pour les scènes de sexe et de drogue très crues par moment et les délires hallucinatoires de la mère du héros (la scène culte du frigo), sous ectasy (dans le cadre de son régime), qui elle-même est accro à la télévision.
Tous les moyens sont bons pour se procurer de la drogue (sexe, vol, ...) et quand le fils se rend compte de l'addiction de sa mère, il est pris de panique sans pour autant l'aider à s'en sortir car lui même pris dans une spirale autodestructrice.

En fin de compte, tout finit mal pour chacun des héros. Le propos du film reste extrémement d'actualité dans des sociétés où la consommation de la drogue est presque banalisée dans certains milieux. 

Les acteurs sont tous très talentueux : Jennifer Connelly bouleversante dans Un homme d'exception en 2001 aux côtés de Russel Crowe, Jared Leto qui livre ici une de ses meilleures interprétations dans son rôle de junkie défoncé du matin au soir (on le retrouvera plus tard dans Fight Club de Fincher et dans le moins réussi Alexandre d'Oliver Stone) mais aussi Ellen Burstyn, méconnaissable dans son rôle de mère sous speed.

La BO du film colle parfaitement à cet univers oppressant et de cette descente aux enfers des protagonistes.

Darren Aronofsky, qui signera dix ans plus tard, le magnifique Black Swan, livre ici le film le plus important de sa carrière et qui après l'avoir regardé, ne laisse pas le spectateur indemne. 

Culte, à voir au moins une fois

Bande annonce :




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