En Angleterre, dans un futur pas forcément éloigné mais à l'ambiance
très futuriste (décors, mobiliers), Alex DeLarge, jeune délinquant
passionné par la musique de Beethoven (« Ludwig van ») est obsédé par le sexe et adepte de la violence (ultraviolence dans son propre jargon).
Alex et sa bande, les droogs ou droogies, s'expriment dans un argot anglo-russe auquel l'auteur du roman, Anthony Burgess, a donné le nom de Nadsat, le mot droog faisant ainsi référence au mot « ami » en russe. Leur boisson préférée est le Moloko+ (lait en russe), un lait « dopé » (speed). Ils errent dans la ville en enchaînant passages à tabac, viols et affrontements avec bandes ennemies.
Un jour, un cambriolage dégénère en meurtre et, trahi par ses
« fidèles droogs », Alex est arrêté par la police et condamné à 14 ans
de réclusion criminelle. Deux ans plus tard, pour sortir de prison, il
se porte volontaire pour tester une thérapie révolutionnaire, financée
par le gouvernement dans le cadre d'un programme expérimental
d'éradication de la délinquance. Le traitement est basé sur un principe
semblable à celui des réflexes de Pavlov, consistant en un conditionnement classique. Il s'agit d'amener Alex à associer certains stimuli
(des scènes de violence ou de sexe projetées sur un écran qu'il est
forcé de regarder) aux douleurs provoquées par les drogues qu'on lui
administre au cours de ce traitement. Lors d'une des séances est
projetée une série de scènes de l'Allemagne nazie dont la bande-son est la Symphonie n° 9 de Beethoven,
ce qui va paradoxalement transformer son admiration pour ce chef
d'œuvre en une profonde aversion, montrant l'évidente efficacité du
traitement. Après sa remise en liberté, il apparait totalement inadapté
et sans défense face au reste de la société.
En effet, par un concours de circonstances, il rencontre
successivement un vagabond qu'il avait auparavant passé à tabac, puis
deux de ses anciens droogies, reconvertis en policiers depuis son
arrestation, qui vont tous profiter de son impuissance pour le
violenter. À bout de force, il se réfugie chez un homme, qui s'avère
encore être une de ses anciennes victimes. Celui-ci, désireux
d'affaiblir le gouvernement en place en dénonçant ses procédés
totalitaires, décide de « faire d'une pierre deux coups » en utilisant
la sensibilité d'Alex à la Neuvième Symphonie pour le pousser au
suicide : de cette manière, il compte venger l'agression qu'il avait
subie tout en faisant ensuite attribuer cet acte à la cure critiquée.
Mais la tentative de suicide échoue et Alex est finalement sauvé et pris
en charge par le ministre de l'Intérieur. Celui-ci décide
d'instrumentaliser les penchants d'Alex pour en tirer profit.
Rythme un peu lent par moment (j'ai eu un peu de mal à rentrer dedans), mais aussi dérangeant, drôle (à son insu ? )
La musique joue un rôle important collant parfaitement aux situations décrites
J'ai toutefois trouvé l'interdiction aux moins de 16 ans excessive mais n'oublions pas que le film est sorti en salles dans les années 1970
Film à voir au moins une fois, ne serait-ce que pour se faire une idée, ça reste du Kubrick (j'ai trouvé l'esthétique de la 1ère scène magnifique) , on adhère...ou pas
Il y a des réalisateurs comme Kubrick qui font débat et dont il faut voir les films pour pouvoir se faire une opinion
Malcom McDowell qui joue le rôle d'Alex DeLarge a été vu récemment dans The Artist de Michel Hazanavicius ou encore dans la saison 4 de Mentalist !
Bande annonce d'Orange mécanique, Kubrick (1972) :
Coucou !
RépondreSupprimerSi tu veux un autre film où Malcolm McDowell est tout aussi dérangeant, voir même plus que dans le film de Kubrick. Je te conseil de voir Caligula. Dans lequel il nous montre qu'il est tout aussi magistral dans la folie.
Sinon on peut le voir dans le remake d'Halloween, de Rob Zombie. Mais rien ne vaut l'original.
A plus. ;-)